N’importe quel intégrateur de systèmes qui a travaillé sur le terrain a déjà été confronté à un protocole de communication tellement vieux ou tellement spécifique, que l’unique solution est de contacter ProSoft Technology pour savoir si il existe une solution pour connecter un tel appareil.
Heureusement, nous avons la solution idéale pour ce genre de problème : le module de développement Linux (LDM) pour ControlLogix® et CompactLogix™. Si vous ne connaissez pas Linux, de nombreuses entreprises vous proposent de programmer le module pour qu’il corresponde à vos besoins spécifiques.
Alors qu’est-ce que le LDM, pourquoi en auriez-vous besoin et à quoi sert-il ?
Un petit cours d’histoire
Le précurseur du LDM permettait aux utilisateurs d’écrire un code sur mesure pour contrôler les ports série d’un module basique, et de développer des protocoles spécifiques tout en ayant accès au fond de panier. C’était une solution prisée pour des tâches difficiles, des protocoles particuliers et ainsi que pour l’accès DH485 à d’autres automates. Partant de là, ProSoft a créé un module en châssis sur base DOS pour tous les types d’automates Rockwell Automation®. Cette solution a permis aux clients et aux fabricants d’équipements d’origine (OEM) d’implémenter leurs machines dans un châssis ControlLogix, sans avoir à réinventer une roue et l’adapter au chausse-pied à la machine existante.
La solution Linux actuelle est plus puissante car les OEM et les intégrateurs de systèmes peuvent écrire leurs programmes sur mesure directement dans un module en châssis. Dans ce cas, le module agit essentiellement comme un ordinateur qui s’exécute dans votre panneau de contrôle, et qui vous permet de vous connecter à de nombreux protocoles IP sans que l’équipe IT ne rencontre les obstacles d’un PC Windows traditionnel.
Vous pouvez désormais transférer des fichiers vers l'automate, et télécharger les données utilisées par votre système de contrôle. Cette fonctionnalité simplifie l’intégration des données. Mais qu’en est-il de la vulnérabilité aux attaques étant donné ces caractéristiques ? Bonne nouvelle : la puissance du noyau de Linux donne un contrôle total sur toutes les connections autorisée.
Un excellent module multitâche
Alors pourquoi auriez-vous besoin du LDM exactement? Le module n’agit pas seulement comme un PC dans un châssis – il peut également exécuter vos drivers personnalisés, servir d’interface avec des appareils en série, et enregistrer les changements dans l’API hôte. Et tout cela simultanément bien sûr. Grâce à sa capacité multitâche, il est très simple de configurer plusieurs actions au même moment.
En revanche, si vous n’avez pas besoin de cette fonctionnalité, vous pouvez tout à fait paramétrer le LDM pour lancer votre propre interface, et donc ne pas autoriser l’interface de commande à démarrer, ce qui laisse le module dans un mode monovalent.
Le LDM est affectueusement surnommé « module tableau blanc » par le support technique de ProSoft. Cette solution permet à quiconque ayant l’habilité d’écrire un programme C/C++ avec le nombre de protocoles nécessaires au développement. Il étend les possibilités des OEMs et des intégrateurs de systèmes, sans les contraintes de devoir écrire et développer un module complet. Par exemple, le LDM intègres des API afin de communiquer avec l’automate et possède un serveur HTTP. Ce dernier peut être utilisé pour flasher le logiciel, et donc gagner du temps lors du développement d’un module sur mesure. Et rappelez-vous que le LDM exécute votre code compilé, donc vous pouvez exécuter vos algorithmes sans risquer que d’autres voient votre code.
Dans quels cas l’utiliser
Dans quelles applications concrètes de LDM a-t’il été utilisé ? Certains OEMs nous ont confié l’utiliser comme un co-processeur pour le contrôleur principal en châssis. Évidemment, tout ce que voulez accomplir avec des nombres peut être fait via le programme automate. Cependant, quelques une de nos clients trouvent que quand ils utilisent cette méthode, l’automate semble ralentir jusqu’à un niveau non acceptable pour l’application. Il est beaucoup plus rapide d’envoyer les variables à travers le fond de panier, de laisser le soin au LDM de manipuler ces données et de les retourner correctement formatées à l’automate.
Le LDM est utilisé pour contrôler des robots (plus de 1200 pour être exact). Il a également servi pour créer un serveur IHM/SCADA complet qui vient s’intégrer dans le châssis (comme il ne s’agit pas d’un PC il n’y a aucun problème pour la communication entre des systèmes différents). Ce module a aussi été utilisé pour enregistrer des valeurs, et garder des historiques de mises à jour qui peuvent à leur tour être analysées par des logiciels sur votre ordinateur au lieu du LDM lui-même.
Vous l’aurez compris, les possibilités sont presque infinies avec cette solution!
Pour plus d’informations sur le Module de Développement Linux, cliquez-ici: http://psft.com/CMQ